mercredi 29 mars 2017

DUMB - Poulailler

Merci Mélanie pour ce poulailler mémorable !

POULAILLER, S. n.m. (de "poule" et "ailler", littéralement "lieu où on aille les volailles") : Enclos généralement clos - comme son nom l'indique - où l'on laisse traditionnellement vivre les poules après leur avoir inséré une tête d'ail dans le fondement, afin de les immuniser contre les attaques de vampires, qui ont une fâcheuse tendance à s'abreuver et/ou s'enduire de leur sang lors de concerts de type black- ou death metal. Cet amendement d'ail anal explique la démarche si particulière de l'animal, ainsi que son caractère crispé.

Les vampires ayant aujourd'hui disparu en Europe centrale, contrairement aux autres nuisibles tels que fouines, renards, et autres audit consulting senior managers, cette aillage - alliage de poule et d'ail - ne sert plus qu'à parfumer la viande de son vivant, ainsi que, dit-on ses oeufs (les poussins qui pourraient en éclore sont d'ailleurs broyés tant ils puent de la gueule).

Ne pas confondre avec : MAISON CLOSE, visiblement.


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mardi 28 mars 2017

DUMB - Marchepied

Merci à Sara pour son marchepied !

MARCHEPIED, S. n.m. (de "marche" et "pied", littéralement : "marche pour pied qui marche à pied") : contraire de "parchemain", qui s'écrit d'ailleurs "parchemin".

Derrière ce mot grotesque se cache un outil du quotidien bien pratique, tant pour les personnes de petite taille, que pour leurs compagnons de taille décente qui, malgré leur bonté d'âme, ont le plus souvent autre chose à foutre qu'attraper une étrange paire bottes qui n'a rien à faire que prendre de la place dans le placard de l'entrée, ou une conserve de coeurs de palmiers dans les hauteurs d'une cuisine équipée (car après tout, qui est assez tordu pour ingurgiter des coeurs de palmier ?).



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lundi 27 mars 2017

Saignée purgative

Merci à Nathalie pour sa proposition picturale.
Egon Schiele, pour moi c'est la violence, la folie, le désespoir, et pas mal d'autres choses qui échappent à ma maigre sensibilité esthétique.

J’ai les mains rouge sang de t’avoir trop étreinte,
Et ta peau sous mes doigts comme du vieux papier kraft s’effrite.
J’ai lacéré ta peau comme l’artiste fou sa toile juste peinte,
Laissant cette histoire d’hier comme morte écrite.

Fini le temps des vénérations languissantes
Des pierres à tes doigts et de tes yeux d’opale
Fini cette roue du temps roue de torture écrasante
Lancinante sur laquelle mon coeur à deux balles qui s’emballe s’empale

Et chante comme un rocker triste
Comme un docker artiste
Comme un peintre de la butte
Qui ne peint plus que les putes
Comme un spécialiste de la chute
Que les sentiments chahutent

Et dans ce monde qui part en couille
Aux ciels grinçants couleur de rouille
Tu choisis l’abandon comme remède
Aide-toi et le ciel t’aidera
Mais si tu crois que le ciel m’aide
Ce ciel de fiel ce ciel des rats ce scélérat 

Tu te fourres le doigts dans l’oeil
Car ce qui m’aide dans ce deuil
Parmi ces jours-ci sans merci
Et n’espère pas que je te remercie
C’est en petit gars beau parleur errant
D’avancer avec la douleur comme carburant

Je suis venu, j’ai cru, j’ai été vaincu.
Courage et soutien au prochain malheureux qui l’aura dans le cul
Et si un jour par sottise on se retrouve
Je te saurai, à moi pauvre homme, dangereuse louve

Laissant cette histoire d’hier comme morte écrite.
J’ai lacéré ta peau comme l’artiste fou sa toile juste peinte,
Et ta peau sous mes doigts comme du vieux papier kraft s’effrite.
J’ai les mains rouge sang de t’avoir trop étreinte.




jeudi 23 mars 2017

DUMB - Poil

Merci à Marion pour ses poils !
POIL, S. n.m. (de “poux” et “al’” ; littéralement “morpions à l’aise”) : Unité de végétation corporelle désaimée du goût populaire, bien que sa présence soit tout à fait naturelle. Son éradication étant devenue coutumière dans certaines civilisations, plusieurs croyances populaires tout à fait infondées lui ont forgé une réputation d’objet sale, fétiche des extrêmes religieux (pour ceux du visage) ou d’émancipation de la femme (pour ceux du reste du corps). De fait, la possession de poils est l’occasion d’identifié l’arrièrisme à cela qu’il change de trottoir.

Ne pas confondre avec :

POÊLE, POËLLE : Termes désignant des trucs qui chauffent au coeur de la maison, que cuisiniers et grammairiens one affublé d’une orthographe radicalement différente de leur prononciation dans l’unique but de faire les malins.

POULE, S. n.f. : Anomalie de la création, prenant la forme d’un oiseau difforme ne sachant guère voler, toujours prompt à se faire trucider par la moindre bestiole qui passe, ingurgitant tout ce qui passe à sa portée, et accouchant par l’anus de sa progéniture sous forme d’une coque contenant la descendance à venir, à condition de conserver ladite coque, sans la casser, au chaud (sans excès, au risque de cuire l’ouvrage et d’en faire un met fort apprécié.

PAUL, n.p. : Voisin sans intérêt que l’on trouve dans tous les villages, généralement affublé d’un patronyme au moins aussi peu original. Quelques exceptions notoires à cette règle :
- Verlaine, auteur de poèmes auxquels des pieds, mais qui marchent quand même
- Ochon, inventeur du combat de coussin
- Tergeist
- Émique, ancêtre d’Éric Zemmour, qui a hérité de son inutilité.


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mercredi 22 mars 2017

DUMB - Prostate

Merci à Marion pour sa "prostate" !
PROSTATE, S. n.f. (de "pro" et "s'tâte", littéralement "pour se la toucher") : Organe aussi typiquement masculin que mésestimé et méconnu du grand nombre. Ses seules fonctions connues à ce jour sont le plaisir bien fondé de ces messieurs, ainsi que la possibilité d'avoir un cancer de bonhomme, prétexte aux remarques du meilleur goût. Jalousée par la zouz de type sodomite, un sapin de Noël a été érigé à sa gloire place Vendôme, avant d'être retiré par des moeurs putrides et des autorités lâches.

Ne pas confondre avec :
PATATE, n.f. : végétal patatoïde, commestible sous de nombreuses formes, et de ce fait connu pour être la principale preuve de l'existence divine, bien qu'originaire du Pérou. Peut être rôtie, sautée, douce ou dans ta gueule.


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mardi 21 mars 2017

Chanson du Mont Ventoux

Merci à Cédric de m'avoir proposé le délicieux "Mont Ventoux" !
Il est des couples pèlerins
Qui gravissent Montmartre
Et rendent hommage en chemin
À Sand, Musset, Beauvoir et Sartre

La butte témoigne pour eux
D'un amour indolent
Pas flétri encor' s'envolant
Ils sont si beaux les amoureux


L'aventurier n'est pas en reste
Lui qui aime ce monde
Contemple comme une Joconde
Les nuages au-dessous de l'Ev'rest

Il n'outrepasse aucun sommet
Mais par-delà les crêtes
Il se dépasse lui-même et
Las de corps son âme est en fête


Parmi tous les sommets j'adule
Au bras de ma Gudule
Celui dont le sang de la terre
Coule tout droit jusqu'à mon verre

Je l'aime comme s'aiment ceux
De Paris des crasseux
Fi de l'Ev'rest et fi de tout
Ah que je t'aime ô Mont Ventoux !


L'abus d'alcool est dangereux pour la santé - à consommer avec wesh ta gueule.

lundi 20 mars 2017

DUMB - Pouet

Merci Lya pour "Pouët" !
POUET : Onomatopée du klaxon vintage, d'un sein pressé par une main crétine, ou encore du tromboniste débutant.

Ne pas confondre avec :
POUËT : Pouet breton, parfois normand, mais jamais les deux à la fois.
POÈTE : prétendu auteur de poèmes. N.B. : selon le style de l'auteur, la confusion peut être excusable.

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mardi 14 mars 2017

DUMB - Nonobstant

"Nonobstant", merci à Akwelle !
NONOBSTANT, prép. (de "nonobs", verlan minion de "snob", et "tant", littéralement "mais quelle connard prétentieux") : Formule pédante dont le sens a été perdu au fil des siècles. Encore usité de nos jours par les conférenciers et les majors de promo qui veulent se faire bien voir, pour apostropher un auditoire somnolant et rappeler la supériorité intellectuelle - supposée - de l'orateur.

Ne pas confondre avec :
TURKMÉNISTAN, n.p. : Ça finit pareil.

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DUMB - Gargouillis

Merci à Marie pour ses "gargouillis" !
GARGOUILLIS, n.m. (de "gargouille", littéralement : "monstrueux comme ta soeur") : Onomatopée désignant un impromptu ronflement du système digestif. Cette vibration intestino-stomacale, semblable au bruit de dégorgement d'une gargouille de cathédrale après un jour de pluie, trahit le plus souvent une appétence gustative non assouvie.

Ne pas confondre avec :
GAZOUILLIS, n.m. (de "gaz" et "ouille", littéralement "brasser du vent") : tentative communicationnelle non-alarmée du nourrisson, produite par mimétisme des suites de sons ébahies et hébétées de la mère ou de tout autre adulte cherchant à "parler bébé".

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DUMB - Articuler

Merci Luidgina pour "Articuler" !
ARTICULER, vb tr. (littéralement, "art de gesticuler") : Fait de mouvoir les différentes parties de son appareil buccal avec suffisamment d'aisance et/ou d'application pour faire sortir les sons du langage distinctement, de sorte à s'exprimer le plus clairement et le plus intelligiblement possible, au contraire de cet alcoolique de Gainsbourg, la vieille des Grosses Têtes qui joue dans les Amazones et ton voisin du dessous qui s'est mis au gangsta-rap.

Ne pas confondre avec :
Particulier : cherche partenaire particulière. Contrairement à la croyance populaire, n'est pas une chanson d'Indochine.

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samedi 11 mars 2017

DUMB - Poutou

Merci à Soraya pour son "poutou" qui fait plaisir !
POUTOU, S. n.m. (de “poux” et toux”, littéralement “échange microbien avec un parasite”) : Mot venant de l’occitan désignant par onomatopée supposée un type de bon gros bisou baveux claquant qui colle et qui pète à s’en faire saigner la lèvre inférieure. Il peut s’agir soit des suçons goulus que se font les jeunes amoureux au fond du bus dans les premiers émois, soit des gros smacks qui proutent sur le bidon des bébés rigolant aux éclats, et qui, d’affection, rendent le baiser avec force bave.

Ne pas confondre avec :
POUTOU Philippe, homme politique désespéré car français et de gauche
LIPOUTOU : Monstre de poche n°124 de la pokenomie Chen, et jumelle maléfique de Michonne
MA’IAGE POU’TOUS : Dans la bouche du pirate Baba dans Astérix, droit fondamental d’être officiellement en couple accordé tardivement aux personnes aimant des personnes foutues à peu près de la même façon.
MANIF POU’TOUS : Toujours selon le cliché un peu raciste qui veut qu’un fort taux de mélanine dans la peau empêche de prononcer la consonne “R”, mouvement revendiquant la liberté de lutter contre celle des autres.

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vendredi 10 mars 2017

DUMB - Bulbe

Merci à Marie, qui me permet, avec son "bulbe", d'inaugurer le DUMB (Dictionnaire Universel des Mogrenus Banalisés).
BULBE, S. n.m. (étym. : de "bulle" et "beuh" ; littéralement "agglomérat végétal et odorant") : Se dit de toute plante dont la graine, d'humeur prétentieuse, a pensé que c'était une bonne idée de se constituer en protubérances joufflues et, in fine, disgracieuses.

L'étymologie hollandaise de "beuh" est corroborée par la tradition chanvricole et horticole du pays (bas) ainsi que le succès largement surévalué de certaines plantes dites bulbaires, comme la jonquille. Si les fleurs naissant de bulbes sont passablement exubérantes, inutiles et compliquées (de forme et d'entretien), les légumes ayant fait le choix d'en être issus ont la particularité d'être aussi bons pour la santé qu'ils font refouler du gosier une odeur de cadavre rance (Ail, oignon échalote, etc...).

À ne pas confondre avec la désignation des parties génitales externes féminines, prononcées par une personne enrhumée (bien que, mal entretenues, la confusion olfactive, si elle surpasse le rhinovirus, est excusable).

BULBE RACHIDIEN : Nom donné à une partie du cerveau que tout le monde croit connaitre du fait que Foreman en parle presque autant que du lupus dans les épisodes de Dr House, et dont seules disposent les personnes prénommées Rachid ou Rachida, et dont les fonctions seraient vaguement vitales.

MOU DU BULBE : Individu, nécessairement masculin, dont les facultés cognitives ont, à l'image d'une tête d'ail suspendue trop longtemps dans une cuisine, fini par moisir de n'être assez souvent utilisées.

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